mercredi 7 mai 2008

reflets



Près du trou d'eau où l'enfant récolte, en se penchant, des grappes d'oeufs de grenouille, des plantes que je ne sais pas nommer.
Aphyllantes d'un bleu profond dans les pierrailles, vesces et gesses sur les talus. Déjà, les souffles de l'été menacent les si fragiles parfums...
Il y avait un rosier blanc et de nacre sauvage, sur le chemin de Malafaire, les machines l'ont rasé.
Vous aviez dit qu'au sortir du chemin, où ne sont terres habitées, vous seriez, mais au-delà du ru, je n'ai vu qu'un oiseau.
Aujourd'hui que la sente s'étrécit, c'est le coeur qui se serre, les lieux sont inconnus, et le regard s'absente.
pastel sec sur papier recyclé. 50x50

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