mercredi 30 avril 2008

vedute






Les fenêtres sont vides. Elles restent béantes, sans qu'il soit possible à leur cadre tout théorique de définir le seuil fragile entre un dedans et un dehors, un au-delà et un en-deçà qui ne seraient pas seulement ceux du sujet.
Seraient-elles une frontière qui dirait la matérialité ou l'existence des choses et situerait le regard du côté du réel, là précisément où s'esquisse un objet ? Et si, tout au contraire, elles ne renvoyaient qu'au vide de celui qui attend ? acrylique sur papier, 20x20
contre-jour dans la gare de Manarola, photo numérique.

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