Quelques herbes négligées en bordure des chemins, cela suffit à mon bonheur.
J'ai beaucoup regardé les plantes et j'ai appris à les nommer, ces humbles. Aujourd'hui que ces noms m'échappent et que ne me reviennent que des syllabes en un chaos de sons proliférants, je me sens cet Adam qui retourne à la glaise, se prépare à l'oubli. Je me déprends du nom et s'apaise en moi le désir de posséder le monde.
2 commentaires:
Cet autre bout de toi
un régal
merci
doux et très puissant à la fois, magnifique toujours
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