Il est des politesses qu'il serait sage pour moi d'apprendre. Le texte d'Emily Grosholz nous parvient dans une traduction discrète, limpide et magnifique d'Alain Madeleine-Perdrillat. S'il m'est permis d'en reproduire ici un extrait, ne boudons pas notre plaisir :
Mon ami, il me semble que nous sachions enfin
Que nous ne serons plus ici très longtemps.
Ayant franchi la montagne des cent années,
Nous en avons gagné la face sombre. Contre nos visages
Borée retombe, qui souffle le rien.
Leaves/ Feuilles. Huit poèmes d'Emily Grosholz traduits par Alain Madeleine-Perdrillat. William blake and Co. édit.
Conçu comme un livre d'artiste, le volume est en accordéon, on effeuille au verso des poèmes des... aquarelles (?) de Farhad Ostovani.
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