vendredi 23 janvier 2009



Montagne. Fantôme de signe. Corps présent dont je perçois la transparence. Cette immatérialité des pierres, parfois, sous certaine lumière. Suis déchirée entre le désir d’aller et celui de rester à distance. Pour voir.
Arriver au bout de la forme.

Barbarie de mon enfance ? Non. Plus loin, lieux de lutte et de recueillement.
Je m’enfonce, m’éloigne, me semble-t-il sur un chemin qui tout à coup paraît être le mien, et je reconnais ces lieux du dedans.
Montagnes corps. Corps montagnes. Reliefs, chaos, ossatures, cadavres de la terre, sans doute, où il y eut un peu de chair. Parfois sanglots au bout du pinceau.
Empreintes. Travailler vite, très vite. Ne pas penser tableau.
(acrylique 100x100)

2 commentaires:

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Sonja♥ a dit…

On dirait du fauvisme!