dimanche 20 avril 2008




Par la pierraille on pouvait suivre les coulées de bête qui zigzaguaient sur la violence des versants jusqu’aux couverts d’épines et de petits kermès, et bien qu’on ne fût pas dans un pays d’eaux vives, on pouvait deviner les ruissellements cachés tout au fond des ravines, ce n’était ni le chuintement, ni le bruissement des feuilles car toute feuille semblait armée d’une coriace cuticule, c’était plutôt comme l’intuition de lieux moussus, légèrement suintants qui s’absorbaient dans la patience des saisons sèches, et qui, capillaires, entretenaient une vie plus tendre et presque souterraine.
Extrait de Adèles les chemins...
acrylique et fusain sur carton 30x30
acrylique sur papier recyclé, 40x30

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Votre blog est très intéressant et j'y reviendrai.
Isa.